vendredi 26 août 2016

Trop émotionnelle

Parfois mes émotions me submergent et je me laisse emporter. Il en résulte parfois des actes que je regrette à moitié.

Je lui ai envoyé ça dans l'après-midi, après qu'elle m'ait dit que je ne lui avais pas manqué et qu'être seule lui allait très bien.

La tristesse, la déception, la colère m'ont envahie.

Pour éviter de me ramasser (et accessoirement de t'énerver), je vais laisser tomber l'idée d'un grand mail et te poser juste quelques questions par message:

Était-ce un mensonge, quand tu m'as dir être bien avec moi, sereine, comprise? Quand tu m'as dit voir un avenir avec moi (car tu avais pensé au fait que la femme de ménage à V. était allergique aux chats et que ça pourrait être un problème si on vivait un jour ensemble)? Quand tu m'as dit, au ****, après l'incident avec M.-E., "hey, je ne le dis pas, mais tu le sais" (ai-je cru à tort que c'était ta façon de me dire que tu m'aimais?). Quand tu m'as dit "je n'ai pas pour habitude d'abandonner aux premières difficultés"? Quand tu m'as dit ne pas vouloir me quitter? Mais 2 heures plus tard, face à moi, tu me dis le contraire pourtant.

Je comprends qu'après tout ce temps en couple, tu aies envie, besoin de temps pour toi, mais alors, pourquoi m'avoir fait croire que nous étions quelque chose d'autre que des amies? Surtout que tu m'as dit avoir des sentiments pour moi, que tu n'imaginais pas embrasser (et plus) quelqu'un sans sentiments.

Que s'est-il passé? Je sais que je t'ai reproché des choses que je n'avais pas le droit, et je le regrette. Je me suis excusée pour ça d'ailleurs. Et comme je te l'ai dit ce jour-là à V., si j'avais su à quel point tu n'en pouvais plus de tout, je t'aurais laissé tranquille, mais je l'ignorais.

Pour un malentendu, un manque de communication, c'est terminé.

Est-ce que ces trois semaines en couple avec moi, elles ont compté pour toi? Je ne peux m'empêcher de me sentir (peut-être à tort, j'ignore ce que tu penses et ressens) comme un boulet dans ta vie. Et ça m'attriste.

Je pense qu'on aurait pu être un chouette couple, il aurait juste fallu apprendre à nous connaître un peu plus, 3 semaines, c'est bien trop court pour cela.

Oui, je t'ai beaucoup sollicitée alors que tu avais beaucoup. Mais passer de "on se voit 1 à 2 fois par semaine, avant qu'on soit ensemble", à 3 semaines presque sans contact, sans que je sache pourquoi, ça m'a fait sentir comme une merde. A tort, ok, je ne savais simplement pas ce qui se passait dans ta vie, je n'avais pris en compte que ton taux à 100%, j'ignorais le reste.

Tant pis pour moi.

Si tu arrives à me donner des réponses aujourd'hui encore, ce serait génial, ainsi je me ramasse ce soir, pleure un bon coup et j'ai le week-end pour m'en remettre avant de reprendre le boulot.

A toi ensuite de voir si tu me veux encore dans ta vie, en tant qu'amie.

Des réponses?

Finalement, j'ai osé lui demandé si je lui vais manqué ces dernières semaines. Non, je ne lui ai pas manqué. Elle m'a même comparé à un de ses amis.

Je lui ai dit que j'avais plein de questions, malheureusement sans réponses et que j'en avais besoin pour savoir où et comment me situer, pouvoir avancer. Je lui ai demandé si je pouvais lui poser ces questions, qu'elle n'aimerait pas, mais au moins, par messages, sans être face à face, ce serait plus simple pour elle. Elle n'a jamais répondu.

Et fatalement, impossible de m'endormir tellement mon esprit tourne et retourne ce qu'il s'est passé, ce que j'ai fait de faux, ce qui l'a contrariée pour qu'elle me quitte.

Demain après-midi, je lui écrirai, si je n'ai toujours pas de ses nouvelles.

Je ne comprends pas comment on a pu passé à  "je me sens bien avec toi, je me sens sereine, je me sens de plus en plus à l'aise, je me sens enfin comprise" à "je ne veux plus qu'on soit un couple".

Je ne comprends pas comment on est passé d'un "je n'ai pas pour habitude d'abandonner aux premières difficultés" à un "je veux que notre relation régresse au stade précédent".

Et j'ai besoin de réponses. Par respect, pour ne pas la déranger, je n'ai rien dit, je voulais attendre que son déménagement soit derrière, qu'elle soit bien installée et l'esprit tranquille. Mais je crois que si j'attends, ce ne sera jamais le bon moment en fait.

Elle m'a dit que les gens ne lui manquaient pas alors qu'hier, elle m'a dit que ses petits cousins lui manquaient terriblement. J'imagine que n'étant pas de sa famille, je ne peux pas lui manquer.

Je suis vraiment très perdue. Et je me demande de plus en plus s'il ne serait pas mieux pour moi de ne plus jamais la contacter, ni la voir, peu importe à quel point elle me manque.

Dans quatre heures, je me lève mais le sommeil ne vient pas. Sait-elle que son silence me tourmente, me torture? Elle doit bien en avoir une idée, elle n'est pas bête. Pourquoi s'y complaire alors? Juste pour me faire du mal ou ne s'en rend-elle  vraiment pas compte?

Encore des questions, qui resteront sans réponses.

vendredi 12 août 2016

Angoisses ingérables

Ce soir, repas au resto avec mes parents et mon frère. Moment sympa, on passe une belle soirée, la nourriture est bonne.

Puis l'angoisse monte, lors des deux dernières bouchées. Je me lève, je sors sur la terrasse.

Lors de mes angoisses, j'ai des nausées, qui alimentent mon émétophobie qui alimente mes angoisses. C'est un cercle vicieux.

Toute la journée, je me suis sentie peu bien mais c'était gérable. Ce soir, dans un resto, entourée d'inconnus, ça ne l'a plus été.

Nous sommes à 20 minutes de voiture de chez nous, pourtant, me voilà dans le train, parce que je préfère avoir des toilettes à disposition, juste au cas où. Même si je sais que je ne vomirais pas.

Je ne suis même pas assise mais debout entre deux wagons, tout près des wc.

Je ne sais pas pourquoi j'ai eu ces angoisses. Il y a beaucoup dans ma tête  en ce moment. Du soucis pour le boulot. Beaucoup de pensées tournées vers mon ex. Marre de dépendre de la société. L'impression que je ne vaut rien et que je ne suis pas digne d'être aimée/voulue. Ça me tue que ça me touche encore autant, ce sentiment d'abandon.

Et ce soir, j'ai gâché la soirée. Ma mère va se faire un sang d'encre, même après toutes ces années. Mon beau-père s'inquiète aussi même s'il le montre moins pour soutenir ainsi ma mère. Et mon frère, en ce moment, a besoin de moi, de nous, sa famille, vu l'épreuve qu'il traverse.

J'ai horreur de ça. Malgré tous les progrès faits ces dernières années, quand ces angoisses surviennent, j'ai l'impression de repartir à zéro, que tous les efforts, les exercices, les sessions avec mon psy n'ont servi à rien.

J'ai envie d'appeler Ke, mais elle a plein en tête. Et je ne suis plus sa petite-amie.

Ce soir, j'ai parlé avec Fl, elle a été choue, elle m'a soutenue. Je ne pensais pas, il y a dix mois, que nous redeviendrions aussi proches. J'en suis contente, elle est une amie précieuse.

dimanche 7 août 2016

Un peu d'espoir?

Tu m'as ouvert ta porte vendredi matin. Je t'ai quand même avertie, une demie heure avant que j'arrive chez toi. Tu étais mal à l'aise, mais pas fâchée, et en fait, mal à l'aise parce que tu n'avais pas pu ranger ton appartement. Je t'avais amené le petit-déjeuner, mais tes maux de tête ainsi que les nausées t'ont empêché de manger.

Quand tu es allée te doucher, tu es revenue au salon, juste vêtue d'un linge. Evidemment, j'ai été troublée mais j'ai essayé de ne rien laisser paraître. Je me dis que si tu me considère juste comme une amie, tu ne te serais pas permise de venir te balader ainsi devant moi, mais peut-être que je me fais des idées.

Je continue de penser que ta décision a été prise sous le coup de l'émotion et du ras-le-bol de la situation (ton déménagement, ton cousin, tes 3 semaines à 100%, ta mère qui te demande plein de trucs). Après tout, mardi après-midi, tu avais l'air de dire que tu ne me quitterais pas, lors de nos échanges de messages,et deux heures après, tu rompais avec moi, tu me disais vouloir revenir à une relation platonique. Oui, seulement, si vendredi en début de journée, tu as été mal à l'aise et distante, durant le trajet, tu m'as touché la jambe. Alors ok, c'était pour me montrer un geste qu'un cousin avait fait, mais au tout début que nous nous connaissions, tu ne t'autorisais pas ce genre de gestes, même pour me montrer le geste que quelqu'un avait fait. Plus tard, durant ton tatouage, tu m'as à nouveau touché la jambe, une fois l'épaule. Est-ce des restes d'habitudes ou est-ce plus que ça? Est-ce que je vois de l'espoir là où il n'y a en fait que de l'amitié? Je ne sais pas, je préfère croire qu'il y a une possibilité que nous nous remettions ensemble. Pas tout de suite, évidemment. Je vais rester en retrait ces prochains jours, ces prochaines semaines, ne plus te contacter. Il est prévu que je vienne t'aider à faire des cartons, dans 2 ou 3 semaines. Il est aussi prévu que je revienne à une de tes sessions de tatouages, tu as été d'accord. Tu m'as remerciée pour vendredi, pour ma présence, pour le trajet, pour les croissants.

Je sais que tu tiens encore à moi, je sais aussi que tu as plein de choses en tête, mais comme je te l'ai déjà dit, ça aurait été tellement plus simple si tu avais plus communiqué, J'aurais compris ton besoin d'air, de distance, ta personnalité un brin sauvage qui se retrouve sollicitée de tous les côtés, je sais que ça ne te convient pas, je l'ai bien compris. Je verrai, une fois que tu auras déménagé, si tu as l'esprit plus serein, et à ce moment-là, j’essaierai de te parler. J'ai évoqué, dans la voiture, la possibilité que dans quelques mois, nous soyons à nouveau ensemble. Tu n'as rien répondu. En général, quand tu n'es pas d'accord avec quelque chose, tu le fais immédiatement savoir par un "non" assez véhément. Quand tu es d'accord avec ce que je dis mais que tu es gênée, tu ne dis rien. Peut-être que je me trompe, et peut-être que tu étais trop fatiguée pour répondre et peut-être que je m'accroche à une chimère. Le temps me le dira.

Mais même si toi et moi ne serons plus jamais un nous, je pense que nous resterons amies, nous nous comprenons, nous avons plein de points communs, nous rions beaucoup ensemble.

Le temps, comme toujours, pourra répondre à mes questions.

vendredi 5 août 2016

Grosse bêtise?

Je suis sur le quai de la gare, le train pour sa ville part dans 15 minutes. Il était prévu qu'on se retrouve à 11h00, dans une autre ville. Aujourd'hui est important pour elle, elle va se faire tatouer.

Seulement, il y a deux jours, elle s'est évanouie au travail et hier, si les vertiges avaient disparu, ce n'était pas le cas des violents maux de tête.

J'ai pris la décision, réfléchie? irréfléchie? d'aller jusque chez elle, de lui apporter le petit déjeuner et de faire le trajet en voiture avec elle jusque chez le tatoueur. Une heure de voiture, c'est rien, sauf si on a un mal de crâne à vouloir tout exploser.

Je ne suis pas prévue ce matin. Je verrai si elle m'ouvre sa porte ou pas.

jeudi 4 août 2016

Faiblesse

Je suis faible, et je t'ai contactée hier soir, pour te dire que j'étais bien rentrée la veille, que je ne t'avais pas oubliée mais que comme j'étais arrivée tard chez moi, je ne voulais pas te déranger.

On a échangé un peu, et tu m'as dit t'être évanouie au boulot, que ta cheffe t'avait renvoyée à la maison pour que tu dormes. Je suis terriblement inquiète pour toi. Tu m'as dit que tu avais eu le nez en sang, j'imagine que tu es tombée. Tu m'as également dit n'avoir avalé qu'une soupe, n'avoir pu dormir que par bribes. Ton corps te lâche, il n'aime clairement pas la façon dont tu le traites. Tu as trop, physiquement et émotionnellement. Seulement voilà, je ne peux plus rien dire, je ne suis plus ta copine, je dois garder mes inquiétudes pour moi.

Demain, nous nous voyons toujours, tu voulais faire un détour pour venir me chercher, j'ai refusé, tu n'aimes pas conduire, et en plus, tu es dans un état de fatigue avancé. Tu dois me confirmer l'heure aujourd'hui et j'hésite à venir demain matin chez toi, et conduire à ta place, car une heure de route dans cet état, j'ai peur pour toi. Mais tu risques de très mal le prendre, si je débarque chez toi alors que je ne suis pas attendue, et comme tu ne veux plus rien venant de moi, ça risque de te brouiller définitivement avec moi. Et je me dis que je préfère que tu sois fâchée contre moi plutôt que tu te tues sur la route.

Je suis partagée, agir ou pas?

mercredi 3 août 2016

Coeur brisé

Après quelques sms qui ont débouché sur un nouveau malentendu, j'ai décidé de venir te voir et t'attendre à la sortie de ton boulot. J'avais mal calculé mon coup, tu terminais à 18h00 et non 17h00 comme je le pensais.

Je t'ai attendue, on a parlé pendant une bonne heure, puis tu as décidé de me quitter, car tu n'as pas le temps pour une relation. 

Malgré mes arguments, rien ne t'a fait changer d'avis, tu ne veux pas nous laisser une chance. Tu m'as dit que tu voulais régresser dans notre relation, que ce soit juste platonique entre toi et moi. Oui, que je sois juste une amie quoi. Tu as rompu avec moi.

J'ai le coeur brisé, encore une fois. Et je suis épuisée, épuisée de m'emballer si vite, de m'attacher, et de me ramasser, à chaque fois. Pendant longtemps j'ai pensé que c'était moi qui avais un soucis, je me sais pénible et pot de colle au début de la relation. Mais là, avec toi, je me rends compte que ce n'est pas juste moi. Car il ne me semble pas avoir fait de faute, si ce n'est te balancer, de manière méchante et mesquine, les choses que j'avais faites pour toi (choses que tu n'avais pas demandées). Et je me dis que merde, ton ex te violente (je me souviens encore de ses marques sur toi) et tu continues de le considérer et d'avoir de la tendresse pour lui.

Tu m'as dit que je comptais pour toi, que pour cette raison, la décision était difficile à prendre. Tu n'avais pas l'air mal pourtant. Fatiguée oui, mais triste, non. Je suis restée encore de longues minutes, sur ce banc, à pleurer toutes les larmes de mon corps. Enfin, celles qui me restaient après cette semaine de pleurs. J'ignore si c'est en raison de la proximité du cours d'eau mais trois personnes se sont arrêtées, m'ont demandé si j'allais bien (euh, non, je pleure et je tremble, je ne vais pas bien).

Hier tu m'as demandé de te prévenir quand je serai rentrée, que tu voulais que j'arrive chez moi en un seul morceau. Je ne t'ai pas prévenue, pas par méchanceté, mais tu m'as dit hier que tu étais sollicitée de tous les côtés et que tu n'en pouvais plus. Et tu ne sais (et ne veux) pas dire "non" à ta famille, même si ça t'épuise encore plus. Alors je vais respecter ça, ne plus te contacter, et attendre que tu le fasses, si tu décides de le faire. De plus, j'avais une soirée prévue sur Lausanne avec des amies. Et ça m'a fait du bien de les voir, bien que j'aie été d'une piètre compagnie pour elles.

Il était prévu qu'on mange ensemble vendredi, tu m'as dit vouloir maintenir ça. Je t'ai dit oui, je ne sais pas si c'est une bonne idée mais tu me manques, et au moins, je pourrais te voir quelques instants, même si je devrai refréner mes élans tactiles et mes élans de tendresse.