jeudi 28 juillet 2016

Dans l'attente

Je n'ai pas tenu, malgré tout, j'ai pris de tes nouvelles aujourd'hui. Ta réponse a été distante mais au moins, tu as répondu.

J'a croisé Fa, par hasard, cet après-midi. Nous avons pour habitude de nous faire un câlin pour nous dire bonjour. J'ai fondu en larmes dès que j'ai été contre elle. Je n'ai pas pleuré beaucoup, mais vu toutes les larmes qui sont sorties ces derniers jours, pas sûre que j'aurais pu en verser plus.

Tu m'as dit que ton petit cousin pouvait rentrer ce week-end. Quel soulagement, je suis contente pour vous tous. Tu dois être rétamée, tu dois avoir besoin de repos. Je t'ai quand même demandé si nous pouvions nous voir cette semaine. Négatif, tu veux dormir et t'économiser au maximum ce week-end... Avant tout ça, nous avions prévu de voir les feux du 1er août ensemble, je t'ai demandé si ça tenait toujours. Négatif. Tu ne veux me voir que mercredi.

Mercredi, durant deux petites heures, après une journée pénible de boulot, tu ne seras pas d'humeur câline, tu ne seras pas d'humeur joviale, tu seras sur la défensive.

Tu m'as demandé de ne pas te répéter ce que je te reproche, que tu as compris, que c'était pas la peine de tout te redire. D'accord. Tu ne changes pas ton comportement pour autant. Lundi tu as congé, lundi on pourrait se voir, on pourrait passer une bonne journée ensemble, crever l'abcès, être à nouveau ensemble, aller voir les feux sur le lac (depuis le temps que je t'en parle).

Mais nous n'aurons que quelques heures mercredi. Et ça ne me convient pas du tout.

Cet après-midi, Ju m'a demandé si nous nous voyions souvent. Non. En tout pas autant que je voudrait. Et j'ai la terrible impression que toi, ça te suffit. Tu m'as d'ailleurs dit par message que de devoir me voir la semaine prochaine était plutôt comme un truc que tu devais caser dans ton emploi du temps... Que répondre à ça?

Tu m'as également dit que si je n'avais pas fait le premier pas, rien ne se serait passé entre nous. Que penser de cette phrase? 

J'ai l'impression que tu regrettes tout ça mais que tu ne me le dis pas. Ou alors, que tu ne veux qu'on se voit que mercredi, que quelques heures, pour pouvoir rompre avec moi.

Je ne sais pas si je vais tenir encore longtemps ainsi. Je suis émotionnellement épuisée, je pleure depuis samedi soir, je dors très mal voir pas du tout, je ne mange pas grand chose. Et j'ai ces doutes, ces peurs, ces angoisses que tu ne veuilles plus de moi, que je me sois impliquée dans quelque chose que tu ne voulais pas.

A lire tes messages, on aurait dit que je t'avais mis un couteau sous la gorge pour que tu me rendes mon baiser. 

Je suis triste, je suis malheureuse, j'essaie de sourire quand je vois mes amis, je n'y arrive malheureusement pas aussi bien que je le voudrais.

Je me force à sortir. J'ai accepté de voir toute une équipe ce dimanche, mais je sais que mon esprit sera ailleurs, que mon coeur sera vers toi. J'ai l'impression que je ne te manque pas, que tu ne désires pas me voir ni t'avoir dans ta vie. Je bouscule ta vie. Tu me l'as dit, je suis arrivée comme une surprise là au milieu, tu ne t'attendais pas à me rencontrer et à développer des sentiments pour moi.

J'ai l'impression que tu regrettes cette rencontre, que tu n'as plus ces sentiments pour moi. Je sais que tu as un côté sauvage, que tu ne montres pas forcément quand tu es contente de voir quelqu'un, enfin, que tu es contente de me voir, car j'ai vu ton regard s'illuminer lorsque tu es avec ta mère ou ta soeur. En revanche, tu sais parfaitement montrer quand quelque chose ne va pas, je l'ai déjà remarqué. 

Je me demande souvent: que suis-je pour toi? Un caillou sur ton chemin? Un obstacle que tu n'as pas pu éviter et dont tu aimerais te débarrasser?

M.-E va donner sa réponse dimanche. Viendra-t-il vivre avec toi là-bas, malgré que tu saches que ta mère ne te laissera de toute façon pas à la rue? Je crains sa réponse. S'il vient, je ne pourrais pas venir te voir là-bas, je ne pourrais pas venir dormir vers toi. Tant de questions, que je ne peux pas poser pour le moment car tu es encore bouleversée par ton petit cousin, que tu as d'autres choses en tête et que tout ce que je pourrais dire n'atteindra ni ta tête ni ton coeur.

Je me demande que faire, dois-je partir? Dois-je te laisser? On dit que parfois, la meilleure preuve d'amour, c'est de laisser l'autre s'en aller. Mais je n'en ai pas envie, j'ai envie que notre couple fonctionne, j'ai envie de vivre de beaux moments avec toi, j'ai envie de te voir rire, pleurer, crier, péter un plomb, j'ai envie de voyager avec toi, de te faire découvrir des endroits qui me touchent, que tu me fasses découvrir des endroits qui te touchent, j'ai envie de passer des journées à glander devant un jeu vidéo avec toi, j'ai envie de continuer de regarder Sherlock, j'ai envie de te faire découvrir les séries qui me font vibrer. J'ai envie de vivre plein de choses avec toi. Mais je crois que ces envies ne sont pas réciproques.

Il me faut attendre mercredi pour savoir si j'ai raison, si tu t'en vas, si ce mois et demi n'aura été que source d'ennuis et de contraintes pour toi.


4 commentaires:

  1. :_( courage à toi.. je déteste ca.. et je l'ai vécu aussi

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    1. Merci pour tes mots, c'est malheureusement terminé, j'ai attendu, et j'ai perdu.

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  2. Tu auras tout fait pour que ça marche au moins, même si le résultat n'est pas là malheureusement. Parfois de savoir quoi, même si ce n'est pas la réponse attendue, c'est mieux que le doute et le non dialogue selon mon ressenti à moi.
    Big hugh à toi et de douceur

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    1. Oui, je suis d'accord avec toi, de savoir, c'est douloureux vu que ça a mis un terme à notre relation, mais l'incertitude, le doute me rongeaient petit à petit.

      Merci pour tes mots

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