samedi 30 juillet 2016

L'attente a raison de moi petit à petit

On m'a conseillé d'écrire ici, puisque tu ne connais pas l'adresse de ce blog, tout ce que je ne pouvais pas te dire pour le moment. Je sais que tu n'es pas en sucre, tu me l'as souvent dit, mais je n'aime pas pour autant te blesser par mes mots, mes demandes, mes besoins.

Je t'ai demandé ce matin si je pouvais venir en coup de vent te voir à ton boulot, prendre ta pause de midi ensemble, tu m'as répond que tu aimais avoir ton moment de paix durant ta pause. Ce que je comprends, habituellement, mais pas là, pas quand ça fait presque deux semaines que nous ne nous sommes pas vues.

Tu as annulé ce que nous avions prévu ce week-end car, ce sont tes mots, tu veux dormir et t'économiser un maximum demain. Pourtant ce soir, tu es dans ta famille, et je doute que demain tu puisses dormir avec quatre enfants qui vont venir te réveiller pour que tu joues avec eux.

Pourquoi ne pas me dire que tu ne veux juste pas me voir? Que tu veux me quitter, que ça ne fonctionne pas, que tu as des doutes, que tu t'es emballée trop rapidement. Je ne sais pas, n'importe quoi, mais parle-moi. 

Je t'ai redemandé pourquoi tu ne voulais plus aller voir les feux lundi, c'est la deuxième fois que tu ne réponds pas à cette question. Est-ce de l'étourderie, est-ce délibéré?

Je n'ose même plus te demander si nous nous voyons toujours mercredi, je crains ta réponse.

Tu me manques, et ce n'est pas réciproque. Et ça me bouleverse, ça me rend triste. Cette attente est une torture pour moi. Tu ne t'en rends pas compte, toi, tu as l'air d'aller bien. Evidemment, la santé de ton petit cousin te préoccupe, ce que je comprends tout à fait. Mais je trouve terrible que tu n'aies pas un petit moment pour prendre de mes nouvelles, si je ne t'écris pas, tu ne m'écris pas. Tu sais que je ne vais pas bien, mais tu t'en fous. Je ne te demande pas de te précipiter vers moi, mais juste de prendre des nouvelles, de comprendre que la situation me fait pleurer tous les jours, que je ne mange presque pas, que je dors à peine depuis une semaine passée, de faire quelque chose, un geste, pour m'appeler, venir me voir, me skyper, n'importe quoi qui me dira que oui, je compte pour toi, je ne suis pas juste un emmerdement que tu n'avais pas prévu et dont tu ne sais comment te débarrasser. 

3 commentaires:

  1. je commence à croire que les gens qui ne nous apportent pas ce dont on a besoin et qui ne ressentent pas notre douleur dans ces cas là ..ne nous méritent pas.
    Je pense bien à toi. big hugh

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    1. La plupart de mes amis m'ont également dit qu'elle ne me méritait pas. Mais je l'aime, et j'étais bien avec elle. Bien sûr, il y avait des ajustements à faire, nous n'en étions qu'au début et apprenions à nous connaître, mais je suis persuadée qu'on aurait pu vivre quelque chose de beau.

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  2. L'amour ne se commande pas. Et je suis la même que toi, si j'aime, j'aime.. et je donne tout. Je souffre souvent qu'il n'en soit pas tjr de même avec la personne que j'ai en face de moi.
    Et même si je les aime, et que ça ne remet rien en cause.. j'admets le fait qu'il ne me mérite pas.

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