mercredi 3 août 2016

Coeur brisé

Après quelques sms qui ont débouché sur un nouveau malentendu, j'ai décidé de venir te voir et t'attendre à la sortie de ton boulot. J'avais mal calculé mon coup, tu terminais à 18h00 et non 17h00 comme je le pensais.

Je t'ai attendue, on a parlé pendant une bonne heure, puis tu as décidé de me quitter, car tu n'as pas le temps pour une relation. 

Malgré mes arguments, rien ne t'a fait changer d'avis, tu ne veux pas nous laisser une chance. Tu m'as dit que tu voulais régresser dans notre relation, que ce soit juste platonique entre toi et moi. Oui, que je sois juste une amie quoi. Tu as rompu avec moi.

J'ai le coeur brisé, encore une fois. Et je suis épuisée, épuisée de m'emballer si vite, de m'attacher, et de me ramasser, à chaque fois. Pendant longtemps j'ai pensé que c'était moi qui avais un soucis, je me sais pénible et pot de colle au début de la relation. Mais là, avec toi, je me rends compte que ce n'est pas juste moi. Car il ne me semble pas avoir fait de faute, si ce n'est te balancer, de manière méchante et mesquine, les choses que j'avais faites pour toi (choses que tu n'avais pas demandées). Et je me dis que merde, ton ex te violente (je me souviens encore de ses marques sur toi) et tu continues de le considérer et d'avoir de la tendresse pour lui.

Tu m'as dit que je comptais pour toi, que pour cette raison, la décision était difficile à prendre. Tu n'avais pas l'air mal pourtant. Fatiguée oui, mais triste, non. Je suis restée encore de longues minutes, sur ce banc, à pleurer toutes les larmes de mon corps. Enfin, celles qui me restaient après cette semaine de pleurs. J'ignore si c'est en raison de la proximité du cours d'eau mais trois personnes se sont arrêtées, m'ont demandé si j'allais bien (euh, non, je pleure et je tremble, je ne vais pas bien).

Hier tu m'as demandé de te prévenir quand je serai rentrée, que tu voulais que j'arrive chez moi en un seul morceau. Je ne t'ai pas prévenue, pas par méchanceté, mais tu m'as dit hier que tu étais sollicitée de tous les côtés et que tu n'en pouvais plus. Et tu ne sais (et ne veux) pas dire "non" à ta famille, même si ça t'épuise encore plus. Alors je vais respecter ça, ne plus te contacter, et attendre que tu le fasses, si tu décides de le faire. De plus, j'avais une soirée prévue sur Lausanne avec des amies. Et ça m'a fait du bien de les voir, bien que j'aie été d'une piètre compagnie pour elles.

Il était prévu qu'on mange ensemble vendredi, tu m'as dit vouloir maintenir ça. Je t'ai dit oui, je ne sais pas si c'est une bonne idée mais tu me manques, et au moins, je pourrais te voir quelques instants, même si je devrai refréner mes élans tactiles et mes élans de tendresse. 

2 commentaires:

  1. je te trouve très courageuse de vouloir la revoir.. je ne pourrais pas. je t'envoie un enorme rayon de douceur pour toi

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    1. Je l'aime, nous ne sommes pas en mauvais termes, et j'espère que nous pourrons surmonter ça et redevenir un couple. Et si vraiment ça ne fonctionne pas, je désire la garder dans ma vie, et son amitié me suffira.

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