lundi 19 décembre 2016

Des envies d'évasion

Depuis quelques temps maintenant, je pense partir. Je trouve que je stagne ici, que c'est l'endroit de mes échecs, je n'avance pas et ça m'énerve.

Avant de tomber malade, j'étais une femme pleine d'énergie, qui ne rechignait pas à bosser hyper dur. J'ai perdu cette confiance en moi, cette étincelle et ça me déplaît.

J'ai envie de bouger mais pas seulement de changer de ville. J'ai envie de changer de pays, de continent. Le Canada m'attire, Montréal ou Toronto. Je me suis déjà renseignée, il existe des programmes d'entrée express à Montréal, et d'après ce que j'ai lu, mon CFC me permettrait de pouvoir bénéficier de ce programme. Le hic, c'est qu'il faut que j'aie travaillé minimum un an dans la branche avant ma demande d’émigration.

Je me dis que c'est faisable. J'ai un projet, un but, et je veux et dois mettre de l'argent de côté pour partir. Un déménagement intercontinental n'est pas gratuit.

Vendredi, j'ai rendez-vous avec une amie d'enfance qui vit à Montréal depuis en tout cas dix ans. Elle est en visite chez ses parents pour les fêtes, ça tombe bien. On va pouvoir discuter et je vais pouvoir lui poser plein de questions pratiques.

Une fois au Canada, je n'ai pas envie de continuer dans ma branche, mon truc, c'est la télé, le cinéma, les webséries. Oh, pas en tant que comédienne, mais en tant que scénariste ou/et productrice.

Il y a peu de temps, je suis devenue productrice exécutive de la saison 2 d'une websérie canadienne. J'aurais peut-être l'occasion d'aller sur le tournage, à Toronto, il faut juste que je me trouve rapidement un job, même alimentaire, afin de financer le voyage.

L'école de télévision et cinéma de Montréal me tente bien, il faudrait que je fasse des recherches plus approfondies, notamment en ce qui concerne les frais des cours, mais si je peux, j'aimerais beaucoup faire ces cinq mois de formation intensive.

Je n'ai pas d'enfant, pas de copine, "rien" ne me retient ici. De ma famille, qui compte vraiment, il n'y a plus que mes parents et mon frère. Ce dernier a largement les moyens de venir au Canada me voir chaque année. Quant à mes parents, entre Whatsapp, Skype et peut-être un voyage tous les deux ans, ce sera facile de communiquer.

J'ai leur ai déjà fait part de mon envie de partir. A mon grand étonnement, ils m'ont dit que si j'en avais besoin, que je devais le faire.

Mes amis, pareil, entre FB, Whatsapp et Skype, c'est simple de garder le contact. Et si tout ça se concrétise, il est évident que je reviendrai en Suisse pour quelques jours, aussi souvent que je le pourrais.

Je me donne trois ans pour réaliser ce projet. J'aimerais partir avant mes quarante ans.

7 commentaires:

  1. je croise les doigts, why not, je sais juste qu'ils sont chiants avec les visas etc. Mais peu importe où, vas où le vent te mène...
    pucca

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    1. Les Suisses n'ont pas besoin de visa pour entrer au Canada mais d'une autorisation de vol. J'en saurai plus vendredi. Le site du gouvernement canadien est riches d'informations, mais rien ne vaut "l'expertise" d'une expat'

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  2. non mais pour un visa de travail je disais sorry mal exprimé

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  3. aucune expérience, juste des connaissances qui en parlent

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  4. Sacrés projets... Donc j'ai trois ans pour "profiter" de toi ;-)

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    1. Ou moins, si j'arrive à rassembler l'argent et trouver un boulot là-bas plus vite que ce que je pensais.

      Et puis, tu seras de toute façon la bienvenue chez moi, ou que je vive sur cette planète.

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