Je n'ai pas tenu, malgré tout, j'ai pris de tes nouvelles aujourd'hui. Ta réponse a été distante mais au moins, tu as répondu.
J'a croisé Fa, par hasard, cet après-midi. Nous avons pour habitude de nous faire un câlin pour nous dire bonjour. J'ai fondu en larmes dès que j'ai été contre elle. Je n'ai pas pleuré beaucoup, mais vu toutes les larmes qui sont sorties ces derniers jours, pas sûre que j'aurais pu en verser plus.
Tu m'as dit que ton petit cousin pouvait rentrer ce week-end. Quel soulagement, je suis contente pour vous tous. Tu dois être rétamée, tu dois avoir besoin de repos. Je t'ai quand même demandé si nous pouvions nous voir cette semaine. Négatif, tu veux dormir et t'économiser au maximum ce week-end... Avant tout ça, nous avions prévu de voir les feux du 1er août ensemble, je t'ai demandé si ça tenait toujours. Négatif. Tu ne veux me voir que mercredi.
Mercredi, durant deux petites heures, après une journée pénible de boulot, tu ne seras pas d'humeur câline, tu ne seras pas d'humeur joviale, tu seras sur la défensive.
Tu m'as demandé de ne pas te répéter ce que je te reproche, que tu as compris, que c'était pas la peine de tout te redire. D'accord. Tu ne changes pas ton comportement pour autant. Lundi tu as congé, lundi on pourrait se voir, on pourrait passer une bonne journée ensemble, crever l'abcès, être à nouveau ensemble, aller voir les feux sur le lac (depuis le temps que je t'en parle).
Mais nous n'aurons que quelques heures mercredi. Et ça ne me convient pas du tout.
Cet après-midi, Ju m'a demandé si nous nous voyions souvent. Non. En tout pas autant que je voudrait. Et j'ai la terrible impression que toi, ça te suffit. Tu m'as d'ailleurs dit par message que de devoir me voir la semaine prochaine était plutôt comme un truc que tu devais caser dans ton emploi du temps... Que répondre à ça?
Tu m'as également dit que si je n'avais pas fait le premier pas, rien ne se serait passé entre nous. Que penser de cette phrase?
J'ai l'impression que tu regrettes tout ça mais que tu ne me le dis pas. Ou alors, que tu ne veux qu'on se voit que mercredi, que quelques heures, pour pouvoir rompre avec moi.
Je ne sais pas si je vais tenir encore longtemps ainsi. Je suis émotionnellement épuisée, je pleure depuis samedi soir, je dors très mal voir pas du tout, je ne mange pas grand chose. Et j'ai ces doutes, ces peurs, ces angoisses que tu ne veuilles plus de moi, que je me sois impliquée dans quelque chose que tu ne voulais pas.
A lire tes messages, on aurait dit que je t'avais mis un couteau sous la gorge pour que tu me rendes mon baiser.
Je suis triste, je suis malheureuse, j'essaie de sourire quand je vois mes amis, je n'y arrive malheureusement pas aussi bien que je le voudrais.
Je me force à sortir. J'ai accepté de voir toute une équipe ce dimanche, mais je sais que mon esprit sera ailleurs, que mon coeur sera vers toi. J'ai l'impression que je ne te manque pas, que tu ne désires pas me voir ni t'avoir dans ta vie. Je bouscule ta vie. Tu me l'as dit, je suis arrivée comme une surprise là au milieu, tu ne t'attendais pas à me rencontrer et à développer des sentiments pour moi.
J'ai l'impression que tu regrettes cette rencontre, que tu n'as plus ces sentiments pour moi. Je sais que tu as un côté sauvage, que tu ne montres pas forcément quand tu es contente de voir quelqu'un, enfin, que tu es contente de me voir, car j'ai vu ton regard s'illuminer lorsque tu es avec ta mère ou ta soeur. En revanche, tu sais parfaitement montrer quand quelque chose ne va pas, je l'ai déjà remarqué.
Je me demande souvent: que suis-je pour toi? Un caillou sur ton chemin? Un obstacle que tu n'as pas pu éviter et dont tu aimerais te débarrasser?
M.-E va donner sa réponse dimanche. Viendra-t-il vivre avec toi là-bas, malgré que tu saches que ta mère ne te laissera de toute façon pas à la rue? Je crains sa réponse. S'il vient, je ne pourrais pas venir te voir là-bas, je ne pourrais pas venir dormir vers toi. Tant de questions, que je ne peux pas poser pour le moment car tu es encore bouleversée par ton petit cousin, que tu as d'autres choses en tête et que tout ce que je pourrais dire n'atteindra ni ta tête ni ton coeur.
Je me demande que faire, dois-je partir? Dois-je te laisser? On dit que parfois, la meilleure preuve d'amour, c'est de laisser l'autre s'en aller. Mais je n'en ai pas envie, j'ai envie que notre couple fonctionne, j'ai envie de vivre de beaux moments avec toi, j'ai envie de te voir rire, pleurer, crier, péter un plomb, j'ai envie de voyager avec toi, de te faire découvrir des endroits qui me touchent, que tu me fasses découvrir des endroits qui te touchent, j'ai envie de passer des journées à glander devant un jeu vidéo avec toi, j'ai envie de continuer de regarder Sherlock, j'ai envie de te faire découvrir les séries qui me font vibrer. J'ai envie de vivre plein de choses avec toi. Mais je crois que ces envies ne sont pas réciproques.
Il me faut attendre mercredi pour savoir si j'ai raison, si tu t'en vas, si ce mois et demi n'aura été que source d'ennuis et de contraintes pour toi.
Un petit peu de mon monde, de mes bonnes et mauvaises humeurs d'hier et d'aujourd'hui, de mon histoire. Un peu de ma vie de femme de couleur, adoptée, lesbienne, phobique sociale et émétophobe.
jeudi 28 juillet 2016
mercredi 27 juillet 2016
Tu me manques
Aujourd'hui, ça fait exactement 6 semaines que nous sommes ensemble. Je doute que tu le saches, car tu te fous des dates.
Pourtant, cette dernière semaine, je n'ai pas eu l'impression d'être en couple. On s'est moins vue depuis que nous sommes officiellement ensemble qu'avant qu'il ne se passe quoi que ce soit entre nous.
Tu me manques, je t'aime, et je te sens si loin de moi. Je t'ai parlé de mon impression que tu ne t'impliquais pas dans notre relation. Tu n'as pourtant rien changé dans ton comportement. J'ai grogné car tu m'as oubliée ce week-end. Alors non, comme tu l'as souligné, nous n'avions rien mis par écrit qu'on se voyait ce week-end, mais partant du fait que nous n'allions pas nous voir pendant trois semaines, et après ma crise de larmes chez toi, il me paraissait évident que tu allais venir chez moi. Nous n'avons clairement pas les mêmes évidences.
Je me demande si tu es prête pour une nouvelle relation, je me demande si tu es surtout prête à faire des concessions, me voir plus souvent, car moi, ça ne me suffit pas, quelques heures par semaine. et pas toutes les semaines en plus.
Il y a quelques jours, un drame s'est produit dans ta famille, soudés comme vous l'êtes, c'est normal que tu sois là pour eux, comme tu me l'as dit, eux en premier, toujours et ça ne changera jamais. Je n'ose pas prendre de nouvelles, j'ai peur de te déranger, de te saouler, que tu sois en colère contre moi, que tu m'abandonnes. Car oui, au fond de moi, le fait que tu te désintéresse de moi, je le vis comme un abandon. Je sais que tu n'y es pour rien, et que ça fait écho à quelque chose de profond en moi.
Tu m'as dit que tu n'avais pas pour habitude d'abandonner aux premières difficultés, même si là, nous les accumulons. Je t'ai balancé, de façon très mesquine, je le sais, les choses que j'avais faites pour toi durant ce mois et demi ensemble, la manière dont je m'impliquais et toi non. Comme me l'a fait justement remarqué Fl, tu n'as rien demandé. Exact, tu n'as rien demandé, mais je suis ainsi, je m'implique beaucoup, et j'en fais beaucoup, surtout au début de la relation. Tu le sais, tu avais lu mon post là-dessus, on en avait discuté.
Tu as beaucoup en tête ces temps, tes trois semaines à 100%, ton déménagement, ton été complètement rempli, et maintenant, ton petit cousin. Tu es peut-être seulement complètement débordée et tu as toujours autant d'affection pour moi. Seulement voilà, ma longue série de relations foireuses, mon manque de confiance en moi font que je me sens tout de suite délaissée.
J'espère de tout coeur que ton cousin pourra sortir cette semaine, qu'il pourra rejoindre ses frères et soeurs et passer une bonne fête de famille pour le 1er août. Tu m'as dit que ça te faisait plaisir que je me sente impliquée lorsque je t'ai demandé de ses nouvelles il y a deux jours. Evidemment. Je ne suis pas un monstre, malgré ta réponse lorsque je t'ai demandé quel genre de monstre tu pensais que j'étais. Ils ne le savent pas, mais comme tu es ma copine, ils sont ma belle-famille. Pour des raisons évidentes, pour moi, les liens du sang ne font pas forcément toujours une famille.
J'espère qu'on pourra se voir bientôt, discuter, régler ce malentendu, faire un choix, tu me manques, ta voix me manque, ton odeur, ton regard.
J'avoue être jalouse aussi, il vit toujours avec toi, et il a vécu K. Tu me l'as bien fait comprendre, vous restez entre vous, entre ceux qui ont vécu K. Et lui, il était là, il y a cinq ans, et il est là maintenant, tous les soirs quand tu rentres chez vous, et il peut t'apporter ce que tu ne me demandes pas.
J'espère te voir bientôt, j'espère avoir de tes nouvelles, j'espère qu'on décidera de continuer à être un couple.
Pourtant, cette dernière semaine, je n'ai pas eu l'impression d'être en couple. On s'est moins vue depuis que nous sommes officiellement ensemble qu'avant qu'il ne se passe quoi que ce soit entre nous.
Tu me manques, je t'aime, et je te sens si loin de moi. Je t'ai parlé de mon impression que tu ne t'impliquais pas dans notre relation. Tu n'as pourtant rien changé dans ton comportement. J'ai grogné car tu m'as oubliée ce week-end. Alors non, comme tu l'as souligné, nous n'avions rien mis par écrit qu'on se voyait ce week-end, mais partant du fait que nous n'allions pas nous voir pendant trois semaines, et après ma crise de larmes chez toi, il me paraissait évident que tu allais venir chez moi. Nous n'avons clairement pas les mêmes évidences.
Je me demande si tu es prête pour une nouvelle relation, je me demande si tu es surtout prête à faire des concessions, me voir plus souvent, car moi, ça ne me suffit pas, quelques heures par semaine. et pas toutes les semaines en plus.
Il y a quelques jours, un drame s'est produit dans ta famille, soudés comme vous l'êtes, c'est normal que tu sois là pour eux, comme tu me l'as dit, eux en premier, toujours et ça ne changera jamais. Je n'ose pas prendre de nouvelles, j'ai peur de te déranger, de te saouler, que tu sois en colère contre moi, que tu m'abandonnes. Car oui, au fond de moi, le fait que tu te désintéresse de moi, je le vis comme un abandon. Je sais que tu n'y es pour rien, et que ça fait écho à quelque chose de profond en moi.
Tu m'as dit que tu n'avais pas pour habitude d'abandonner aux premières difficultés, même si là, nous les accumulons. Je t'ai balancé, de façon très mesquine, je le sais, les choses que j'avais faites pour toi durant ce mois et demi ensemble, la manière dont je m'impliquais et toi non. Comme me l'a fait justement remarqué Fl, tu n'as rien demandé. Exact, tu n'as rien demandé, mais je suis ainsi, je m'implique beaucoup, et j'en fais beaucoup, surtout au début de la relation. Tu le sais, tu avais lu mon post là-dessus, on en avait discuté.
Tu as beaucoup en tête ces temps, tes trois semaines à 100%, ton déménagement, ton été complètement rempli, et maintenant, ton petit cousin. Tu es peut-être seulement complètement débordée et tu as toujours autant d'affection pour moi. Seulement voilà, ma longue série de relations foireuses, mon manque de confiance en moi font que je me sens tout de suite délaissée.
J'espère de tout coeur que ton cousin pourra sortir cette semaine, qu'il pourra rejoindre ses frères et soeurs et passer une bonne fête de famille pour le 1er août. Tu m'as dit que ça te faisait plaisir que je me sente impliquée lorsque je t'ai demandé de ses nouvelles il y a deux jours. Evidemment. Je ne suis pas un monstre, malgré ta réponse lorsque je t'ai demandé quel genre de monstre tu pensais que j'étais. Ils ne le savent pas, mais comme tu es ma copine, ils sont ma belle-famille. Pour des raisons évidentes, pour moi, les liens du sang ne font pas forcément toujours une famille.
J'espère qu'on pourra se voir bientôt, discuter, régler ce malentendu, faire un choix, tu me manques, ta voix me manque, ton odeur, ton regard.
J'avoue être jalouse aussi, il vit toujours avec toi, et il a vécu K. Tu me l'as bien fait comprendre, vous restez entre vous, entre ceux qui ont vécu K. Et lui, il était là, il y a cinq ans, et il est là maintenant, tous les soirs quand tu rentres chez vous, et il peut t'apporter ce que tu ne me demandes pas.
J'espère te voir bientôt, j'espère avoir de tes nouvelles, j'espère qu'on décidera de continuer à être un couple.
lundi 6 juin 2016
Entre joie et incertitude
Je me suis faite rare ces dernières semaines. La raison en est relativement simple: j'ai rencontré quelqu'un.
Depuis notre première rencontre en live, fin avril, il ne s'est pas passé une semaine sans que nous nous soyons vues. Elle me plaît énormément. Je crois que c'est assez réciproque, malgré les obstacles.
Quels obstacles? Elle vit encore avec son ex copain, ils partagent encore le même lit. Plus encore: personne de ses amis et de sa famille ne sait qu'elle a rompu avec lui il y a plus de deux mois, je suis la seule à être au courant.
Il y a un peu plus de deux ans, elle a subit un traumatisme qui l'a laissée avec pas mal de soucis quant aux relations sociales, elle est du coup un peu sauvage, ne fait pas facilement confiance et évite les contacts physiques.
En partant de là, vous vous en doutez, rien ne s'est passé entre elle et moi, pas même un baiser. Je sais qu'elle a envie de moi, qu'elle a envie de m'embrasser, mais elle ne fait pas le pas, et moi, je n'ose pas, en raison de ses craintes. Je ne souhaite pas la bousculer.
C'est étrange pourtant, car je n'ai jamais pris autant de temps avant d'embrasser une fille (ou de coucher avec elle).
Le week-end passé, elle a dormi chez moi, avec moi, dans mon lit. J'ai pu la tenir contre moi, lui caresser le ventre. Je crois qu'elle s'habitude à mon côté tactile, d'ailleurs, le lendemain matin, en allant en ville toutes les deux, elle a été particulièrement tactile avec moi aussi (me caresser le bras dans un tea-room, me caresser le dos, m'embrasser la tête).
Cette semaine, son emploi du temps ne nous permet pas de nous voir. Elle va me manquer, elle me manque déjà. Mais peut-être que ces jours loin l'une de l'autre l'aideront à prendre une décision. Elle m'a dit qu'elle avait autant de sentiments pour moi que pour son ex (avec qui elle a passé 5 ans). Soit elle n'aime plus vraiment son ex, soit elle est très amoureuse de moi.
Nous n'avons pas abordé le sujet ce week-end, je sais, je suis une andouille, mais j'avais envie de profiter de chaque instant, sans prise de tête. Je me dis que je lui en parlerai la prochaine fois, seulement, ce n'est pas la première fois que je me dis ça ces dernières semaines. Et à un moment, il faudra aussi que je fasse un choix.
mardi 17 mai 2016
Copine potentielle?
Il y a quelques temps, j'ai fait la connaissance d'une jeune femme, par le biais d'une annonce.
Ses écrits me plaisaient, son vocabulaire, sa maturité, ses références cinématographiques, ses analyses de textes, sa façon de voir la vie, le fait qu'elle soit gameuse. Beaucoup de choses m'ont attirées chez elle.
Je me suis méprise sur son âge, j'ai été impressionnée de découvrir qu'elle avait 12 ans de moins que moi, pour autant, ça ne m'a pas effrayée.
Nous avons fini par nous rencontrer, et la première fois, nous avons passé plus de douze heures ensemble. Contrairement à ce que vous pouvez peut-être croire, rien ne s'est passé, nous avions simplement rendez-vous à 8h30, un samedi matin.
Nous avons passé une excellente journée, avons beaucoup ri, avons beaucoup partagé. Elle m'a fait part d'une expérience traumatisante qu'elle a vécue il y a deux ans et qui l'a laissée avec une peur du contact physique.
Lorsqu'elle m'a raconté ce qu'il lui était arrivé, mes larmes ont coulé sans que je puisse rien y faire, et je lui ai promis que je ferai très attention, car étant tactile de nature, mes gestes viennent naturellement.
Aujourd'hui, cependant, je me sens mal.
Nous avions rendez-vous en fin de matinée, je devais la rejoindre à son travail. J'ai passé un très mauvais trajet (entre mal des transports et crise d'angoisse). Et elle a été tellement choue, s'est tellement inquiétée pour moi qu'au lieu de me déposer à une gare, elle a préféré me ramener chez moi, où nous avons passé le reste de l'après-midi.
Je l'ai sentie en confiance, au début, et j'étais tellement reconnaissante que je n'ai pensé à ses difficultés de contact que bien après. Résultat, j'ai été particulièrement tactile avec elle, et quand elle est partie, en voyant son malaise, j'ai percuté.
Je me suis immédiatement excusée, elle m'a répondu qu'elle n'était pas en sucre, et qu'on se verra quand même vendredi. Je me sens pourtant coupable.
Pour le moment, elle ne veut que mon amitié, mais je sais qu'elle se sent bien en ma compagnie. Je n'ai pas envie de la brusquer, et si rien ne se passe entre nous, j'aurai quand même gagné une super amie.
Je crois que je préfère presque les choses ainsi, de m'emporter et m'attacher trop vite, comme je le fais presque toutes les fois, ne m'a valu que des claques dans la gueule au final.
On verra ce que tout ça donnera, on se voit ce week-end puis le week-end prochain. En un mois et demi, elle m'a vue plus souvent qu'elle ne voit ses amis car elle me dit qu'elle se sent à l'aise avec moi. J'en suis très flattée, et j'espère de tout coeur que je ne vais pas la décevoir.
Ses écrits me plaisaient, son vocabulaire, sa maturité, ses références cinématographiques, ses analyses de textes, sa façon de voir la vie, le fait qu'elle soit gameuse. Beaucoup de choses m'ont attirées chez elle.
Je me suis méprise sur son âge, j'ai été impressionnée de découvrir qu'elle avait 12 ans de moins que moi, pour autant, ça ne m'a pas effrayée.
Nous avons fini par nous rencontrer, et la première fois, nous avons passé plus de douze heures ensemble. Contrairement à ce que vous pouvez peut-être croire, rien ne s'est passé, nous avions simplement rendez-vous à 8h30, un samedi matin.
Nous avons passé une excellente journée, avons beaucoup ri, avons beaucoup partagé. Elle m'a fait part d'une expérience traumatisante qu'elle a vécue il y a deux ans et qui l'a laissée avec une peur du contact physique.
Lorsqu'elle m'a raconté ce qu'il lui était arrivé, mes larmes ont coulé sans que je puisse rien y faire, et je lui ai promis que je ferai très attention, car étant tactile de nature, mes gestes viennent naturellement.
Aujourd'hui, cependant, je me sens mal.
Nous avions rendez-vous en fin de matinée, je devais la rejoindre à son travail. J'ai passé un très mauvais trajet (entre mal des transports et crise d'angoisse). Et elle a été tellement choue, s'est tellement inquiétée pour moi qu'au lieu de me déposer à une gare, elle a préféré me ramener chez moi, où nous avons passé le reste de l'après-midi.
Je l'ai sentie en confiance, au début, et j'étais tellement reconnaissante que je n'ai pensé à ses difficultés de contact que bien après. Résultat, j'ai été particulièrement tactile avec elle, et quand elle est partie, en voyant son malaise, j'ai percuté.
Je me suis immédiatement excusée, elle m'a répondu qu'elle n'était pas en sucre, et qu'on se verra quand même vendredi. Je me sens pourtant coupable.
Pour le moment, elle ne veut que mon amitié, mais je sais qu'elle se sent bien en ma compagnie. Je n'ai pas envie de la brusquer, et si rien ne se passe entre nous, j'aurai quand même gagné une super amie.
Je crois que je préfère presque les choses ainsi, de m'emporter et m'attacher trop vite, comme je le fais presque toutes les fois, ne m'a valu que des claques dans la gueule au final.
On verra ce que tout ça donnera, on se voit ce week-end puis le week-end prochain. En un mois et demi, elle m'a vue plus souvent qu'elle ne voit ses amis car elle me dit qu'elle se sent à l'aise avec moi. J'en suis très flattée, et j'espère de tout coeur que je ne vais pas la décevoir.
lundi 2 mai 2016
T'es émé quoi?????
Emétophobe. Je m’en suis rendue compte en 1998 et n’ai pu
mettre un nom dessus que des années plus tard, autour de 2001, grâce à internet et aux forums
en ligne.
Avant ça, je pensais être la seule assez débile pour avoir
une peur panique de vomir.
Evidemment, comme tout le monde, voir (ou entendre) quelqu’un vomir me dégoûte et me
soulève l’estomac, mais chez moi, ça va plus loin. Les rares fois où j’ai été malade,
toute la phase avant, j’ai été en totale panique, à transpirer, à avoir mon cœur
qui bat plus vite, à préférer mourir que vomir. Alors oui, comme toute
phobie, c’est totalement irrationnel, surtout quand on pense que je ne vomis
presque jamais, et que c'est un mécanisme naturel de notre corps qui nous empêche de nous empoisoner. Peut-être que mon corps le sait, et qu’il fait en sorte que se
soit mes intestins qui se rebellent et non pas mon estomac.
La dernière fois que j’ai vomi, c’était en décembre 2003. Je
vivais avec Ma à ce moment-là, j’avais été patraque toute la journée mais je
suis quand même partie au boulot. Et là, travailler en cuisine alors qu’on a
des nausées, c’est vraiment pas le top. J’ai résisté du mieux que j’ai pu, puis
je me suis précipitée aux toilettes pour littéralement vider mes intestins. A peine
avais-je tiré l’eau que je me suis mise à avoir des hauts le cœur. J’ai cru que
je mourais sur place, d’autant plus que je n’étais pas chez moi mais sur mon
lieu de travail. J’ai pu finalement me retenir, ma patronne m’a conduit chez
moi, et arrivée chez moi, j’ai couru à la salle de bain, suppliant Ma d’appeler
ma famille (sûre que j’étais que j’allais mourir et qu’il fallait absolument
que je leur parle), elle a appelé tout le monde, en vain, alors que je pleurais dans la salle de bain, à genoux devant les toilettes. Finalement, c’est sorti,
je suis bouché les oreilles, j’ai fermé les yeux, Ma était derrière moi, malgré
mes supplications qu’elle me laisse seule, elle a pris soin de moi, elle a tiré
la chasse d’eau à chaque fois.
Après ça, je me suis sentie bien, soulagée, plus du tout
patraque. Quelques jours tard, Ma a été malade à son tour. Elle m’appelait
depuis la salle de bain et moi, je m’étais enfermée dans notre chambre, parlant
très fort et me bouchant les oreilles.
Sur internet, j’ai vu que beaucoup de personnes souffrent de
cette peur, il semblerait qu’elle soit très répandue : http://bit.ly/1SGuXpa et
http://bit.ly/1SV6Ou2
Contrairement à beaucoup de ces personnes soufrant de cette phobie, je ne fais
pas attention à ce que je mange, probablement parce que vu ma formation, je
connais suffisamment les aliments pour savoir s'ils sont encore consommables ou non, en revanche, je ne vais plus sur les manèges
alors que j’adorait ça, je n’ai plus osé prendre l’avion, les transports en
commun sont pour moi un énorme problème, même si ça va un peu mieux qu’il y a quelques
années, je supporte très mal la voiture si ce n'est pas moi qui conduits (et encore, il y a parfois où je ne suis pas bien même si je suis conductrice). Le soucis, c’est que lorsque j’ai des nausées, je fais des crises de
panique, et ces crises de panique me filent la nausée, un charmant cercle
vicieux.
Comme pour toutes les phobies, je sais que c’est l’exposition
qui m’en guérira. J’avoue ne pas être pour, ma peur étant trop forte.
Cependant, en début d’année passée, lors d’une soirée avec une fille, chez
elle, j’ai abordé un sujet qui l’a touchée et elle est du genre à somatiser. Elle
m’a soudain dit qu’elle avait envie de vomir. Normalement, je me serais enfuie,
mais me sentant terriblement coupable, je suis restée, je l’ai même entendue,
et j’ai pris soin d’elle ensuite. Comme première exposition, je m’en suis pas
si mal sortie.
Et comme pour toutes les phobies, c'est souvent mal compris, commenté, moqué. Combien de fois ai-je entendu que c'était stupide, que c'était quelque chose de naturel, que je n'allais pas en mourir, que j'exagérais? Oui, je sais tout ça, mais la peur irrationnelle prend le dessus et je ne peux plus rien faire de sensé.
lundi 25 avril 2016
Quel printemps?????
Alors que je me levais avant l'aube (NB pour moi, l'aube est tout ce qui est avant midi), j'ai eu la désagréable surprise de voir la neige. Pire, de me faire fouetter par la neige lorsque j'ai ouvert mes volets.
Avec le temps splendide de jeudi passé, j'ai cru que je pouvais laver mes doudounes et les ranger jusqu'en septembre. Me voilà bien découragée et pour la peine, je vais hiberner jusqu'en juillet (en espérant une petite canicule comme celle de l'année dernière).
Mes doigts étant gelés, mon cerveau aussi, je vous laisse quelques jours, probablement jusqu'à dimanche soir, il se peut qu'à ce moment-là, j'ai des choses à partager avec vous.
samedi 23 avril 2016
Pause du printemps
Plein de choses en tête, beaucoup d'occupations extérieures font que je ne suis plus très présente derrière mon clavier, mais je vais bientôt revenir.
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