dimanche 7 août 2016

Un peu d'espoir?

Tu m'as ouvert ta porte vendredi matin. Je t'ai quand même avertie, une demie heure avant que j'arrive chez toi. Tu étais mal à l'aise, mais pas fâchée, et en fait, mal à l'aise parce que tu n'avais pas pu ranger ton appartement. Je t'avais amené le petit-déjeuner, mais tes maux de tête ainsi que les nausées t'ont empêché de manger.

Quand tu es allée te doucher, tu es revenue au salon, juste vêtue d'un linge. Evidemment, j'ai été troublée mais j'ai essayé de ne rien laisser paraître. Je me dis que si tu me considère juste comme une amie, tu ne te serais pas permise de venir te balader ainsi devant moi, mais peut-être que je me fais des idées.

Je continue de penser que ta décision a été prise sous le coup de l'émotion et du ras-le-bol de la situation (ton déménagement, ton cousin, tes 3 semaines à 100%, ta mère qui te demande plein de trucs). Après tout, mardi après-midi, tu avais l'air de dire que tu ne me quitterais pas, lors de nos échanges de messages,et deux heures après, tu rompais avec moi, tu me disais vouloir revenir à une relation platonique. Oui, seulement, si vendredi en début de journée, tu as été mal à l'aise et distante, durant le trajet, tu m'as touché la jambe. Alors ok, c'était pour me montrer un geste qu'un cousin avait fait, mais au tout début que nous nous connaissions, tu ne t'autorisais pas ce genre de gestes, même pour me montrer le geste que quelqu'un avait fait. Plus tard, durant ton tatouage, tu m'as à nouveau touché la jambe, une fois l'épaule. Est-ce des restes d'habitudes ou est-ce plus que ça? Est-ce que je vois de l'espoir là où il n'y a en fait que de l'amitié? Je ne sais pas, je préfère croire qu'il y a une possibilité que nous nous remettions ensemble. Pas tout de suite, évidemment. Je vais rester en retrait ces prochains jours, ces prochaines semaines, ne plus te contacter. Il est prévu que je vienne t'aider à faire des cartons, dans 2 ou 3 semaines. Il est aussi prévu que je revienne à une de tes sessions de tatouages, tu as été d'accord. Tu m'as remerciée pour vendredi, pour ma présence, pour le trajet, pour les croissants.

Je sais que tu tiens encore à moi, je sais aussi que tu as plein de choses en tête, mais comme je te l'ai déjà dit, ça aurait été tellement plus simple si tu avais plus communiqué, J'aurais compris ton besoin d'air, de distance, ta personnalité un brin sauvage qui se retrouve sollicitée de tous les côtés, je sais que ça ne te convient pas, je l'ai bien compris. Je verrai, une fois que tu auras déménagé, si tu as l'esprit plus serein, et à ce moment-là, j’essaierai de te parler. J'ai évoqué, dans la voiture, la possibilité que dans quelques mois, nous soyons à nouveau ensemble. Tu n'as rien répondu. En général, quand tu n'es pas d'accord avec quelque chose, tu le fais immédiatement savoir par un "non" assez véhément. Quand tu es d'accord avec ce que je dis mais que tu es gênée, tu ne dis rien. Peut-être que je me trompe, et peut-être que tu étais trop fatiguée pour répondre et peut-être que je m'accroche à une chimère. Le temps me le dira.

Mais même si toi et moi ne serons plus jamais un nous, je pense que nous resterons amies, nous nous comprenons, nous avons plein de points communs, nous rions beaucoup ensemble.

Le temps, comme toujours, pourra répondre à mes questions.

2 commentaires:

  1. je te le souhaite.. Les gens que nous aimons ne se rendent pas compte de la chance qu'ils ont d'être aimé ainsi.. sans condition. Elle a de la chance. Tu as un coeur énorme
    pucca

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    1. Je ne sais pas si elle a de la chance, mais merci, tes mots me touchent. Je crois qu'elle se rend compte de mon amour pour elle, mais je pense qu'elle n'est pas prête à avoir de relation pour le moment (en espérant me tromper sur ce point, quand même)

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