jeudi 4 août 2016

Faiblesse

Je suis faible, et je t'ai contactée hier soir, pour te dire que j'étais bien rentrée la veille, que je ne t'avais pas oubliée mais que comme j'étais arrivée tard chez moi, je ne voulais pas te déranger.

On a échangé un peu, et tu m'as dit t'être évanouie au boulot, que ta cheffe t'avait renvoyée à la maison pour que tu dormes. Je suis terriblement inquiète pour toi. Tu m'as dit que tu avais eu le nez en sang, j'imagine que tu es tombée. Tu m'as également dit n'avoir avalé qu'une soupe, n'avoir pu dormir que par bribes. Ton corps te lâche, il n'aime clairement pas la façon dont tu le traites. Tu as trop, physiquement et émotionnellement. Seulement voilà, je ne peux plus rien dire, je ne suis plus ta copine, je dois garder mes inquiétudes pour moi.

Demain, nous nous voyons toujours, tu voulais faire un détour pour venir me chercher, j'ai refusé, tu n'aimes pas conduire, et en plus, tu es dans un état de fatigue avancé. Tu dois me confirmer l'heure aujourd'hui et j'hésite à venir demain matin chez toi, et conduire à ta place, car une heure de route dans cet état, j'ai peur pour toi. Mais tu risques de très mal le prendre, si je débarque chez toi alors que je ne suis pas attendue, et comme tu ne veux plus rien venant de moi, ça risque de te brouiller définitivement avec moi. Et je me dis que je préfère que tu sois fâchée contre moi plutôt que tu te tues sur la route.

Je suis partagée, agir ou pas?

2 commentaires:

  1. gros dilemme.. le coeur a ses raisons... que.. on connait la chanson

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Exactement. Elle m'a dit qu'elle n'avait plus de vertiges mais encore de violent maux de tête. Je ne sais vraiment pas quoi faire pour faire juste.

      Supprimer